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« Les difficultés de ma VAE la rendent d’autant plus précieuse »

Déjà convaincue par la Validation des acquis de l’expérience (VAE) – obtention d’un BTS Communication visuelle par ce biais en 2009 – Nassira El Abboudi, 41 ans, s’est lancée en 2019 pour décrocher une licence professionnelle Métiers de la communication : Publicité, en parallèle de son emploi à temps plein. Après une validation partielle, elle persévère et est diplômée en octobre 2020.

Que bilan dressez-vous de votre parcours VAE ?

Grâce aux 17 heures d’accompagnement, j’ai assisté à divers ateliers et bénéficié des conseils d'une consultante pour mon dossier. Cette dernière, une enseignante spécialisée dans le domaine de la communication, a relu une partie de mon dossier principal en cours de réalisation, afin de s’assurer que je ne m’éloignais pas du sujet.

Je reconnais que ses retours n’ont pas tous été faciles à digérer. Je suis même passée par des moments de doute. Mais je reconnais aujourd’hui que cela fait partie de l’acheminement du projet. Dans l’ensemble, l’accompagnement s’était très bien déroulé, car les encadrants sont très professionnels et surtout dotés d’une grande patience !

Le jury a d’abord décidé d'une validation partielle : comment avez-vous ressenti cette décision ?

Le déroulement de la présentation s’est très bien passé, chaque membre du jury, essentiellement des enseignants et des professionnels, a posé différentes questions en lien avec le domaine. Tous ont su me mettre à l’aise, malgré la présentation à distance.

J’ai été très déçue lorsque l’un d’entre eux m’a annoncé que la validation était partielle (7/9 unités). Mais il m’a bien fait comprendre que la qualité de mon dossier n’était pas en cause. Simplement que mon parcours professionnel ne m’avait pas permis d’acquérir certaines compétences requises par le diplôme.

Qu’avez-vous fait pour obtenir les deux unités manquantes ?

On m’a demandé de rédiger un dossier d’une vingtaine de pages, analysant l’évolution du positionnement de la marque Lidl ces dix dernières années. Cela m’a pris environ un mois. Le démarrage a été un peu compliqué, car il s’agissait d’un sujet donné, à l’opposé du dossier VAE où davantage de liberté est laissée au candidat : j’ai réalisé mon propre plan, calqué sur mes projets. Bien aiguillée pour la construction du plan par une enseignante, je n’ai ensuite pas eu de difficultés pour la rédaction.

Ce projet m’a beaucoup apporté et ce, d’abord parce que j’ai pris énormément de plaisir à le concevoir. Mais aussi, et surtout, parce qu’il m’a permis de renforcer mes compétences dans le domaine de la communication.

De quelle manière ?

Les divers ouvrages et documents que j’ai été amenée à étudier pour ce dossier sont venus compléter mes connaissances pour, notamment, mieux comprendre comment développer une stratégie et maitriser la construction d’une plateforme de marque. Finalement, cette analyse de cas imposée était alors juste le projet idéal pour valider ma licence !

Quels sont vos projets avec le diplôme obtenu ? Des perspectives se sont-elles ouvertes ?

L’obtention de ce diplôme était avant tout pour ma satisfaction personnelle. Mais il me permet aussi de valoriser mon expérience et de légitimer mes compétences.

Après plusieurs expériences en tant que graphiste en agence et de chargée de communication dans l’associatif puis la fonction publique territoriale, j’occupe aujourd’hui un poste à l’Eurométropole. Mon objectif serait, grâce à ce diplôme, d’augmenter mes chances d’intégrer l’un des services de communication de la structure. En parallèle, je prépare le concours de la fonction publique territoriale, qui aura lieu en octobre 2021, pour me titulariser et sécuriser mon emploi.

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